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Tu m'aides à goller les comètes?
On n'étoile, on ne le devient pas, affirme Maman.
Le sol est iodé et le fa rillumine,
le ton-do lunaire te regarde, admiratif.
éternué le
27.2.08
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PATATI & PATATA
Plaisirs d'un jour (lointain) # 6
- Face 2 face
à Paris en ce moment...
- la pièce de P. Cauvin et P. Leconte, au théâtre de l'Atelier : Héloïse
c'est un peu timide mais très contagieux. Une frénésie dansante.
éternué le
26.1.08
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PATATI & PATATA
Petits plaisirs d'un jour # 5
Ainsi, ainsi donc le voilà qui nous gèle au cou, qui nous ronge les doigts et nous fait les pommettes cerise. Et cependant...
bonheur du 19 janvier 2008 à pas d'heure
(journée en zigzag)
- je ne crois pas vous avoir déjà parlé d'Ariane Leroux, le fil immortel, détournant, libre et l'envie de vivre et de dessiner, de croire, tout court.
- ni des magnifiques objets textiles de Sophie Guyot...
- ni encore des drôles d'idées du designer Charles Kaisin...
- ni surtout des débordements de Dorothy shoes - à raz bord...
et bien vous savez tout maintenant.
et secrètement la paix sereine qui t'emplit après le premier rock de ta vie, te trouver en pagne parmi des talons aiguilles en bustiers - Mathilde, que chaque seconde de demain soit un fête pareille à celle-ci.
éternué le
20.1.08
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PATATI & PATATA
Mercredi 12 septembre, vers 18:28, envie très soudaine de * ding.
Tu jettes l'encolure du triptyque dans un bel élan d'anorexie furieuse. L'effet glacial de l'empire magestique s'avoue joueur d'amour en furie dans l'instant direct comme dans l'antre paisible du timide. Jamais l'orgueil n'imite l'ignorance et l'inverse prouve sa capacité à mentir sans rancune ; de ces rumeurs rageuses qui flambent en rugissant cette calme prophétie : "ne regardez pas l'avenir géant des gouttes de la vie qui sinueusement s'enfilent le long du cou, glissent glissent - un paroxysme de beauté." L'exactitude des morts surprend souvent l'aveugle rieur. Sans doute oublie-t-il que l'oiseau galant enferme ses yeux comme des joyaux d'hier. Lassitude dans telles danses manifeste une liberté d'arrivée triomphante. Grappille les guerres, grappille l'enfant d'Hermès dans l'attitude d'une marâtre acide. Tu gigotes en brisant d'illusions les braises du manteau, lourd et vaste.
éternué le
12.9.07
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PATATI & PATATA
;O)
Pink Hair & Driking Vodka
Le photographe Gabin, l'ambition de créer la plus importante collection de photographies d'anonymes complètement zapoï, fontange de traviole...
Et des secrets, de jeunes secrets mais fort fort doués !
(Ju)stine
Bertrand Sallé
Blandine
Antoine Chanteloup
bonne nuit...
éternué le
22.8.07
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PATATI & PATATA
RÊVE n°1 - nuit du lundi treize au mardi quatorze août deux mil sept
{dimanche, jour du seigneur, trêve de rêve}
FiLMS DE LA SEMAINE : Ségolène R. vue de dos et La poursuite infernale d’un petit garçon par un grand monsieur sombre, dans la salle de bain du dernier étage d’un immeuble vu en coupe.
Je prends l’autobus pour aller je ne sais où. Ce gros pull rouge ne me mincit guère. Le pire est que j’ai oublié de mettre ces petites choses essentielles qui rafraîchissent et détendent un peu l’atmosphère (parfum, déo, bijoux)...
Je me retrouve comme par magie dans une sorte de foire, vous savez, ce monde irrésistible et fou dans lequel Pinocchio est transformé en âne, un pays des merveilles. Des chevaux de bois, des pommes d’amour, des guimauves, des soleils. Un groupe de jeunes et quelques animateurs. Et une envie grand format! Nous partons donc à la recherche de commodités. Il était pourtant écrit là haut * que je renverserai un seau d’eau sur un squelette de dinosaure fossilisé, que la paléontologue aurait une violente crise d’hystérie, que je resterai hébétée et stupide, que le sable engloutirait le squelette et le désespoir la chercheuse. Le drame enlisé, nous arrêtons quelqu’un qui nous indique la direction des lieux d’aisances. Ces waters-closets sont des plus étranges : une place enserrée entre de gigantesques haies, jusqu’au ciel, à tel point que la lumière ne descend pas du ciel mais transperce le buis par deux côtés. Laissant place à la mer, blanche et opaque, l’horizon aveuglant, une grève de coquilles grises, des bangalos alignés. Je sors mes supers Campers ** pour pas m’amocher les pieds sur les bigorneaux et nage jusqu’au téléphone. Et quel téléphone! Sur le devant, comme dans les films, un combiné classique, le timbre qui divague, le fil en queue de cochon, “allo mademoiselle le 3230 s’il vous plaît à Saint Rémy de Provence”, et derrière, la face verdâtre, une partie de poker et un jeu de dominos. Le bigophone futuriste : il faudra gagner aux cartes pour pouvoir entendre sa douce voix.
** Camper, c'est les plus chouettes shoes du monde. Paris-ci
éternué le
17.8.07
1 PATATI & PATATA
RÊVE n°1 - nuit du vendredi dix au samedi onze août deux mil sept
Je sors du lycée avec Daisy, un temps radieux, mais Daisy veut prendre le taxi pour rentrer. Je fais un rapide calcul dans ma tête : si elle me ramène, ça fait V° : centre de Paris - XV° : sud ouest - IX° : nord est, et ça fait beaucoup d’aller retours pour rien. “Je vais prendre le bus, ça va nous coûter trop cher”. Mais à ce moment là, nous passons devant chez Mamou et par les fenêtres de quatre mètres de haut, je la vois danser et rire comme une enfant. Et Daisy de dire en montrant le palais : “oh quand on a ça en héritage, on peut bien se payer un taxis”. J’ai pris le bus.
Le jour de la brocante est arrivé. Mamou a réuni toutes les bricoles de son feu mari, désarmer ses vestes de leurs boutons, qui remplissent de gros cartons. Mamou a rassemblé les ceintures, les a serrées autour des cactus filiformes, les étranglant sauvagement. Mamou a aussi fait l’argenterie, astiqué tous les portes cigarettes, briquets et autre joujou. Mamaya fouille dans les boîtes à boutons, et en sort deux gros, noirs et gris, ultra fins, très chics. “Ça fera l’affaire pour Michel” (mon oncle pour qui elle n’a pas particulièrement d’estime). Mamou les scrute de son oeil d’antiquaire et lance un prix exorbitant. Mamaya fait un scandale.
Il semble que je fuis quelqu’un, je ne sais qui. Le second rêve est une longue course poursuite entre elle/lui/eux et moi, transformée en lapin!
Ayant repris mon apparence habituelle, j’entre dans un restaurant sur pilotis et avance entre les tables, ne perdant pas des yeux la mer qui entoure la guinguette. J’ai l’air d’un somnambule. Je marche jusqu’au bout, m’assois à une table et pose ma tête sur mes bras croisés. Le patron, jeune, vient s’asseoir à côté de moi et pendant longtemps, nous parlons d’amour, recroquevillés sur nous mêmes.
éternué le
11.8.07
2
PATATI & PATATA
Avis de recherche
En plus je cherche § partout,
dans la plus petite des matriochkas, et je les ouvre toutes et les referme toutes, prenant garde à n'en abandonner aucune,
dans mes chaussettes, et je réalise maintenant que § a pu sortir par le trou, sur la couture,
dans mes carnets, et certaines pages se sautent toutes seules,
dans mes yeux, mais ils se détournent sans cesse,
dans le ciel et le soleil est éblouissant,
sur l'horizon et § a creusé un palais dans la croûte terrestre et s'y love dès que je le cherche,
dans les mots, et les lettres sont plus intarissables que § et s'entêtent à m'escroquer, comme §,
sur mes mains et mes doigts commence à gesticuler, s'agitent, et hurlent qu'ils ignorent de quoi je veux parler,
j'empreinte les vaisseaux les plus larges, les plus gonflés de sève, menant le plus rapidement à l'endocarde, mais l'endroit est désert.
Je cherche §.
éternué le
9.8.07
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PATATI & PATATA
Fourmidiable!
En fait les p'tits zamis,
pas besoin de MySpace pour vous montrer mes jiboux!
J'ai trouvé an other système - sisi.
Alors, ceux que vous connaissez parce que je les porte tous les jours :
éternué le
9.8.07
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PATATI & PATATA
Le jeu de la Terre qui tourne
Composition du jeu :
Vous disposez de graines “plaisirs” à volonté, des petites, des moyennes et de plus grosses, d’un immense plateau où vous rencontrerez des milliers de nains répondant au doux nom de Chance et quelques géants nommés Infortune, où vous devrez goûter divers plats, andouillettes façon “influences néfastes” et omelette à la mode de Cean-pliment.
But du jeu :
Le but du jeu est de planter le plus de graines possible, autour de vos compagnons de route, autour des voyageurs que vous croisez sur les sentiers et autour de vous-même. Dès que vous avez planté 10 graines, de différentes tailles, vous gagnez un “Bon Heur”, une créature couverte d’un épais duvet doré sentant la cassonade, très douce, docile, mais très fragile.
Quand vous rencontrez un nain Chance, il faut l’adopter. 10 nains et vous gagnez un gros jerrycan de Suc Say, un miel très euphorisant. Attention, respectez bien les doses prescrites au dos du bidon !
Quand vous rencontrez un géant Infortune, il faut l’ignorer, faire comme s’il n’existait pas. Il prendra un air si misérable et accablé qu’il vous sera difficile de résister à le serrer dans vos bras. Mais c’est un piège pour vous jeter dans un trou noir et profond, vous ligotter et vous aspirer de l’intèrieur. Si vous échappez à deux de ces colosses, vous gagnez l’élixir Ataraxie mais son effet est assez limité.
Dans ce jeu, vous devez être gourmand, très gourmand. Pourtant, soyez vigilant, l’andouillette peut vous tuer, vous et tous vos Bons Heurs et tous vos nains d’un coup d’un seul. En revanche, l’omelette les revigore et vous requique. Pour que son action soit encore plus rapide, il faut la partager avec tous les pèlerins qui vous entourent, qu’ils soient de vos amis ou complètement inconnus, leur offrir de quoi se vivifier à leur tour.
Si vous agissez selon les règles du jeu, vous devriez quitter la grande forêt de Vana et arriver dans un monde nouveau dit “Near Vana”, en français, “pré de Vana”, les champs qui entourent la jungle. Ici, envoyez vos Bons Heurs et vos nains en éclaireurs dans la Vana pour annoncer aux nomades que leur Heur de Joie arrive. Prenez un hélico Heur de Joie, montez, montez au septième étage, tournez à gauche au dessus de la forêt et tirez les tous jusqu’au Septième ciel.
éternué le
2.8.07
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PATATI & PATATA
:Op
Bon alors, j'ai plein de petites choses en vrac à vous raconter.
Des bonnes nouvelles : j'ai trouvé une moultitude de blogs sympathiques d'illustrateurs encore plus sympathiques...
Je vous donne les adresses des adorés Garance Doré
fashiôn, très bavarde et d'une agréable bavaritude,
pleine de bonnes idées (permettez, chère jolie jeune dame que je vous pique la fantaisie des notes en bas de page),
élégante et subtile
“un mec qui boit du café et qui dessine"*,
rapide, précis, some shugar,
la révérence!

Labofurieux
agité, feu sacré, savant fou,
fumasse, débridé,
énergumène,
aquarelle
et pour finir en beauté,

et aussi ReZo100FILS, un collectif de créateurs... amusant.
je voulais vous dire autre chose.... mmh. AH oui! Si vous pouviez contribuer à agrandir mon petit chez-moi !? en cliquant ICI. . . et soyez chouette, just a clic for ma brother. thankthank !!!
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* Ca m'amuse parce que depuis ma plus tendre, arômatisée et câline enfance, j'entends résonner dans la maison la voix forte de Papaya "Coffee Time, Mathieu?" Mathieu c'est Mamaya, oui nous avons des pratiques des plus étonnantes... et les gens me prennent pour un pantin quand je répète da à tout bout de champ (pour les unusedpipol, it means oui en russe). Mais je vous assure, c'est un tic.
éternué le
1.8.07
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PATATI & PATATA
Cocktail Come Back
Libiamo ne' lieti calici - La Traviata Act I
America - West Side StorySee You Later, Alligator - Bill Haley
Femme fatale - Velvet Underground
Mister Blue Sky - Electric Light Orchestra
Smile - Lily Allen
*
éternué le
25.7.07
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PATATI & PATATA
Poupoupidou - Wou
Enfin, ce moment tant attendu, partir au bout du monde, oublier, tout oublier, le centaure et son long arc, l'année prochaine et les deux mois qui séparent l'été de la Toussaint, les cinq petites notes ridicules qu'il faudrait changer en symphonie pour qu'elles fassent moins mal, la chair de poule à Mirabeau.
Bon ok, la Corse c'est pas le bout du monde mais c'est rempli de gens qui prennent toute la place d'un bout à l'autre de mon coeur (et un coeur est un monde, un paysage de beauté, n'est-ce pas Daisy?). Et ce sera assez long pour que je revienne exorcisée. Un esprit sain dans un corps sain. MSN ne répondra plus, il me restera un long mois pour bricoler, un délice d'écouter ce concerto généreux, Paris baigné de soleil, l'expo de mode au Louvre et il faudra bien rendre visite à Roy mais pour l'instant je suis dans la paume du bonheur.
éternué le
5.7.07
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PATATI & PATATA
Mélange fulminant pour le début des vacances
A White Shade Of Pale - Procol Harum
House of Rising Sun - The Animals
Satisfaction - Rolling Stones
Une petite fille - Claude Nougaro
Paris Canaille - Juliette Gréco
Radar Love - Golden Earring
Old And Wise - Alan Parsons Project
Le baiser - Alain Souchon
Losing My Religion - R.E.M.
*
éternué le
5.7.07
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PATATI & PATATA
Paris, c'est une blonde qui plaît à tout le monde... lalala
Aspasie et Mathieu, le petit souk de la rue des Carmes, au numéro 10, dans le V°
Ambiance années 30, petits gilets de lin, grandes capelines ou bien une cloche de feutre, les boîtes à chapeaux en cuir, vastes chemises raffinées, col officier, vestes en tweed ou knickers, bijoux simples et discrets. Des photos de stars, de tennis-women dans leurs longues jupes plissées, blanches. Cartier Bresson, Willis Ronis dans des cadres en bois.
Pour la petite histoire, Aspasie était la compagne de Périclès. Métèque et libre, terriblement belle, éclairée et savante, elle s'imposa dans les cercles assez misogynes des grands philosophes athéniens, formant de jeunes gens, filles et garçons, à l'art de la rhétorique et de la sagesse.
éternué le
4.7.07
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PATATI & PATATA
Chreugneugneu II
La fin de l'histoire des pisses-copies, c'est que j'ai demandé le divorce, que je n'ai pas obtenu et mon avocat a fait une crise cardiaque dans l'ascenseur du Palais de Justice. Evidemment, c'est clair que c'était le bon moment et le bon endroit : pour rentrer le brancard dans cette boîte je te dis pas la galère. Oui, je suis un peu comme Bruce Willis dans Die Hard 4 - Retour en enfer : "toujours au mauvais endroit au mauvais moment" avec une grande balafre sur la tempe gauche. L'infirmière n'arrêtait pas de maugréer qu'on aurait pu prendre l'escalier, très beau d'ailleurs, marbre avec des bronzes de tous les grands juges de notre humble démocratie qui n'étaient même pas foutus capables de signer un papier qui m'autorisait à bigorner cette vieille peau de secrétaire. Heureusement, j'avais un parapluie.
éternué le
3.7.07
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PATATI & PATATA
Si l'on pouvait se transformer en papier tue-mouches, juste 3 secondes...
Il y a au moins un avantage à avoir un blog où personne, personne à part ceux qui n'ont rien à faire - bail aux corneilles - et vont d'un blog à l'autre pour passer le temps, à part ceux qui se sentent forcés parce que j'ai laissé un commentaire sur leur blog, à part une petite fille, fille-dèle, belle-elle-égant-et-gand-ou-Jacobs, un avantage donc c'est qu'on peut y raconter n'importe quoi, iouq etropmi'n.
par exemple...
Saviez-vous que l'adjectif "hermétique" venait d'Hermès le messager des dieux ? Quelqu'un peut-être pourrait m'expliquer le rapport...
Daisy, reviens.
Juste un sosie de toi chaque nuit ne m'apporterai pas l'oubli - Ô Daaaïsy...
(Christophe)
Ma soeur dit que toutes ces boucles brunes me font de plus en plus ressembler à un mouton... je ne vous le fais pas dire.
Vous croyez que les hommes préhistoriques étaient sensibles à l'amour ou à l'amitié? Ou qu'ils étaient juste comme des animaux, animés par des instincts naturels, de reproduction, de survie? C'est quand même incroyable l'instinct. Que spontanément, deux êtres vivants s'unissent pour donner la vie (c'est certainement ni à la poule ni au coq qu'on a expliqué ces choses là). Qu'un enfant, à la naissance, hurle pour décoller ses poumons.
On dit que les hommes sont volages mais les oiseaux sont les seules créatures vraiment fidèles. Il faut voir ce couple de pigeons ramiers perchés dans les poutres de la logia. Ils ont fait leur nid là et reviennent tous les deux chaque hiver.
Pourquoi les pleurs sont synonymes de douleur et le rire synonyme de joie? Et pas l'inverse?
éternué le
2.7.07
0
PATATI & PATATA
Chreugneugneu
Les dames de l'administration, l'avez-vous remarqué, sont toujours, toujours absolument exécrables. C'est peut-être une vertu requise pour obtenir le job mais à ce prix, autant faire un autre métier parce que rond-de-cuir c'est pas la joie tous les jours. Et l'air contrarié, un rien méprisant, comme si vraiment vous croyez qu'elle n'a que ça à faire, de s'occuper de vos paperasses, elle vous demande de répéter et de rerépéter, s'il vous plaît en ar-ti-cu-lant bien parce qu'elle n'a pas de temps à perdre. Nom, prénom. Prénom, nom d'un chien! Si c'est pour un formulaire du CNED à remplir pour continuer le russe, elle grommelle qu'il faudrait déjà apprendre à parler le français et quelle idée de prendre en LV2 une langue que le lycée n'enseigne pas. Feuille 2 : "attestation du chef d'établissement". Oui ! non mais qui vous zêtes, vous d'abord? Feuille 1 : "l'élève". D'accord, mais où qu'on doit signer nous? va s'y que je te remue ça dans tous les sens, je mouille bien mon doigt pour que ça tourne comme il faut n'est-ce pas, parce que sans salive ça marche bien moins bien, ça colle et ça l'énerve, elle vous jette le dossier à la figure en prétextant que c'est de votre faute, que vous auriez pu lui préparer la bonne feuille. Et pour finir quand elle voit les trois lignes à remplir, elle s'immobilise, se redresse, silence... ah mais c'est pas possible, vous vous rendez pas compte, elle est surboockée, la rentrée à préparer et vous qui débarquez à l'improviste, là, avec vos grands yeux ahuris, et puis il faut la signature de la directrice, impossible : elle finit de prendre son caf... de recevoir les parents pour les inscriptions ! impossible.
éternué le
29.6.07
1 PATATI & PATATA
Doux mélange du moment
L'homme à la moto - Piaf
Good Old Fashioned Lover Boy - Queen
Riders on the Storm - les Doors
Ton invitation - Louise Attaque
Ma liberté - Serge Reggiani
Hurricane - Bob Dylan
éternué le
27.6.07
0
PATATI & PATATA
Le film du soir
Pickpocket
de Robert Bresson
avec Martin Lassalle
et Marika Green
toute la finesse,
la beauté du N&B
des acteurs magnifiques
"- Ne pourrait-on pas penser que des hommes au dessus de tout, supérieurs et intelligents, au lieu de végéter toute la journée, pourraient transgresser les lois?"
- Mais ce serait le monde à l'envers!
- Le monde est déjà à l'envers, ça le remettrait à l'endroit."
Un bon film en tête ?
éternué le
22.6.07
0
PATATI & PATATA
rien n'a échappé à ce terrible rangement.
même l'inspiration se tient à carreaux... mauvais signe !
des nèfles
fifrelin
peau de zébi
mais si vous voyiez le clair plancher de Mirabeau, jonché de sequins, boutons, des boîtes, que des boîtes et encore des boîtes pour les rubans, pour les attaches, pour les sourires, des épaves de bijoux, des pots de confiture à ras bords de perlouses, les pelotes à rembobiner, qui traversent la chambre en survolant ces montagnes de tissus, toutes ces couleurs, les dentelles, l'odeur si désagréable du cuir, et George, qui vient de sortir de l'oeuf et qui a bien de la chance d'être vice et versa...
éternué le
22.6.07
2
PATATI & PATATA
oui oui je suis encore là-bas...
j'arrive
les préparatifs du voyage sont un peu longs
je dois rassembler tous mes petits carnets, débordant de précieuses bricoles, mon familier en ce moment c'est le rikiki baroque et italien, un doux préambule de la main de Constance (un roi de coeur égaré -aucune symbolique- une sorcière du Rajasthan et quelques livres de S.Tharoor à lire, une condensé d'exposé sur le classicisme (?), des projets extrêmement secrets, une multitude de citations - j'aime bien “Vous ai-je déjà dit que j'étais le roi du monde?“, un film avec DiCaprio paraît-il - deux trois numéros de téléphone, des fragments de vie d'illustres inconnus) mais il y a aussi le rouge avec une chèvre enceinte*, le ravissant de chezLisa Korn réservé à Daisy, le tout cuir très épais et portant les profondes cicatrices de Rome et du Maroc.
Je devais aussi ranger mes dieux,
il y a Moeti, le fier cavalier indien, sculpté dans le bois le plus pur, à califourchon sur son joli dada de velours, Shashi, ses grelots et ses paillettes, il y a la grande icône orthodoxe, Marie et le petit Jésus si hiératiques, mais si rassurants, il y a la broche cassée du Marocain qui roule sa galette en montrant les étoiles, il y a la minuscule gravure, encadrée de plomb, ses deux déesses causant ferme sanskrit, il y a le portrait de Schiele, je ne sais pas pourquoi je le garde, les ombres sont maladroites, il y a cette ribambelle d'éléphants, si kitsch, très laide si l'on y réfléchit, qui dénote tellement parmi ces antiquités, il y a le grand cadre en carton doré, qui sent encore le 'bas arts', il y a des fleurs en tissus et des crayons de couleurs de toutes les tailles, de toutes les formes, pastels, aquarelles, les sanguines et les fusains, que je n'ai pas sorti depuis longtemps de leurs boîtes, il y a une fine étole de soie, il y a beaucoup de bijoux, et beaucoup de parfums -la seul chose au monde que j'économise jalousement!- il y a les croquis de cette expo de Yohji Yamamoto. Voilà, ça, ce sont mes principaux dieux - mais ils sont infinis.
J'ai bientôt fini mais parfois je m'arrête et tends l'oreille aux échos de la fête de la musique *mais quelle idée de mettre les oraux de français le 22 au matin*... j'enrage doucement - en vérité je préfère rester bien au chaud et regarder les croches noires et les longues clefs s'étirer au dessus de l'ordi (ah! mon ordi, c'est un dieu aussi - PowerBook G4, vieille génération mais il tient très bien la route mon pauvre bouc)... donc à propos de musique, eh bien je dirais
éternué le
21.6.07
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PATATI & PATATA