RÊVE n°1 - nuit du vendredi dix au samedi onze août deux mil sept




- chez Mamou -


L’appart de Mamou, immense et élégant, déplacé dans un bel immeuble, genre mini Versailles, cerné d’un jardin plus sublime encore. Mamou a fait le grand ménage de printemps avec la petite dame qui l’aide a tenir tout ça bien propre. Elle envisage de faire une brocante... pardon une vente privée! et semble très excitée à cette perspective...

Je sors du lycée avec Daisy, un temps radieux, mais Daisy veut prendre le taxi pour rentrer. Je fais un rapide calcul dans ma tête : si elle me ramène, ça fait V° : centre de Paris - XV° : sud ouest - IX° : nord est, et ça fait beaucoup d’aller retours pour rien. “Je vais prendre le bus, ça va nous coûter trop cher”. Mais à ce moment là, nous passons devant chez Mamou et par les fenêtres de quatre mètres de haut, je la vois danser et rire comme une enfant. Et Daisy de dire en montrant le palais : “oh quand on a ça en héritage, on peut bien se payer un taxis”. J’ai pris le bus.

Le jour de la brocante est arrivé. Mamou a réuni toutes les bricoles de son feu mari, désarmer ses vestes de leurs boutons, qui remplissent de gros cartons. Mamou a rassemblé les ceintures, les a serrées autour des cactus filiformes, les étranglant sauvagement. Mamou a aussi fait l’argenterie, astiqué tous les portes cigarettes, briquets et autre joujou. Mamaya fouille dans les boîtes à boutons, et en sort deux gros, noirs et gris, ultra fins, très chics. “Ça fera l’affaire pour Michel” (mon oncle pour qui elle n’a pas particulièrement d’estime). Mamou les scrute de son oeil d’antiquaire et lance un prix exorbitant. Mamaya fait un scandale.

Il semble que je fuis quelqu’un, je ne sais qui. Le second rêve est une longue course poursuite entre elle/lui/eux et moi, transformée en lapin!

Ayant repris mon apparence habituelle, j’entre dans un restaurant sur pilotis et avance entre les tables, ne perdant pas des yeux la mer qui entoure la guinguette. J’ai l’air d’un somnambule. Je marche jusqu’au bout, m’assois à une table et pose ma tête sur mes bras croisés. Le patron, jeune, vient s’asseoir à côté de moi et pendant longtemps, nous parlons d’amour, recroquevillés sur nous mêmes.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Daisy proteste vigoureusement!!
...sur l'authenticité des faits:(

Héloïse a dit…

ne te vexes pas! c'était un rêve, je ne les contrôle pas! heureusement!
tsst... excuse au moins mon humeur menaçante de cet après midi... j'avais l'esprit loin bien loin de H&M ou Bershka...