oui oui je suis encore là-bas...
j'arrive
les préparatifs du voyage sont un peu longs
je dois rassembler tous mes petits carnets, débordant de précieuses bricoles, mon familier en ce moment c'est le rikiki baroque et italien, un doux préambule de la main de Constance (un roi de coeur égaré -aucune symbolique- une sorcière du Rajasthan et quelques livres de S.Tharoor à lire, une condensé d'exposé sur le classicisme (?), des projets extrêmement secrets, une multitude de citations - j'aime bien “Vous ai-je déjà dit que j'étais le roi du monde?“, un film avec DiCaprio paraît-il - deux trois numéros de téléphone, des fragments de vie d'illustres inconnus) mais il y a aussi le rouge avec une chèvre enceinte*, le ravissant de chezLisa Korn réservé à Daisy, le tout cuir très épais et portant les profondes cicatrices de Rome et du Maroc.
Je devais aussi ranger mes dieux,
il y a Moeti, le fier cavalier indien, sculpté dans le bois le plus pur, à califourchon sur son joli dada de velours, Shashi, ses grelots et ses paillettes, il y a la grande icône orthodoxe, Marie et le petit Jésus si hiératiques, mais si rassurants, il y a la broche cassée du Marocain qui roule sa galette en montrant les étoiles, il y a la minuscule gravure, encadrée de plomb, ses deux déesses causant ferme sanskrit, il y a le portrait de Schiele, je ne sais pas pourquoi je le garde, les ombres sont maladroites, il y a cette ribambelle d'éléphants, si kitsch, très laide si l'on y réfléchit, qui dénote tellement parmi ces antiquités, il y a le grand cadre en carton doré, qui sent encore le 'bas arts', il y a des fleurs en tissus et des crayons de couleurs de toutes les tailles, de toutes les formes, pastels, aquarelles, les sanguines et les fusains, que je n'ai pas sorti depuis longtemps de leurs boîtes, il y a une fine étole de soie, il y a beaucoup de bijoux, et beaucoup de parfums -la seul chose au monde que j'économise jalousement!- il y a les croquis de cette expo de Yohji Yamamoto. Voilà, ça, ce sont mes principaux dieux - mais ils sont infinis.
J'ai bientôt fini mais parfois je m'arrête et tends l'oreille aux échos de la fête de la musique *mais quelle idée de mettre les oraux de français le 22 au matin*... j'enrage doucement - en vérité je préfère rester bien au chaud et regarder les croches noires et les longues clefs s'étirer au dessus de l'ordi (ah! mon ordi, c'est un dieu aussi - PowerBook G4, vieille génération mais il tient très bien la route mon pauvre bouc)... donc à propos de musique, eh bien je dirais
éternué le
21.6.07
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